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Chapitres pratiques et théologiques : 47
Celui dont les offenses et les injures affligent fortement le cœur, doit reconnaître à ce signe qu'il porte encore dans son sein l'antique serpent. Si donc il garde le silence ou répond avec grande humilité, il affaiblit le serpent et dénoue son étreinte. S'il réplique avec aigreur ou s'il parle avec arrogance il donne force au serpent de verser le venin dans son cœur et de ronger cruellement son intérieur ; ainsi le serpent se fortifie de jour en jour et dévore avec tout effort de redressement la force de sa pauvre âme ; dès lors l'homme vit pour le péché mais il est tout à fait mort à la justice.
Syméon le nouveau Théologien
Chapitres théologiques gnostiques et pratiques, S.C. 51, 1957 ;
Première série : Chapitres pratiques et théologiques
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