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     Chapitres pratiques et théologiques : 49

    Tout homme qui n'y voit pas et se fait fort de conduire les autres est un guide trompeur et mène à la perte dans le fossé ceux qui le suivent, d'après la parole du Seigneur : "Si un aveugle conduit un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou".

    Syméon le nouveau Théologien

    Chapitres théologiques gnostiques et pratiques, S.C. 51, 1957 ;

    Première série : Chapitres pratiques et théologiques


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  • Chapitres pratiques et théologiques : 49Supplie Dieu par des prières et des larmes de t'envoyer un guide maître de ses passions et saint. Consulte de ton côté les livres divins et surtout les écrits ascétiques des saint Pères afin que, leur comparant les leçons de ton supérieur et maître, tu puisses voir et apprendre ces leçons comme en un miroir ; ce qui concorde avec les écrits divins, tu l'embrasseras et le retiendras dans ta pensée et tu rejetteras avec discernement ce qui est frelaté ou altéré, pour ne pas t'égarer. Car, sache-le bien, en ces jours-ci il y a beaucoup de trompeurs et de faux maîtres.

    Syméon le nouveau Théologien

    Chapitres théologiques gnostiques et pratiques, S.C. 51, 1957 ;

    Première série : Chapitres pratiques et théologiques


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  • Chapitres pratiques et théologiques : 48Si tu veux renoncer au monde et être instruit de la vie évangélique, ne te livre pas aux mains d'un maître sans expérience ou sujet aux passions, car c'est à la vie diabolique qu'il t'initierait plutôt qu'a l'évangélique. Les enseignements d'un bon maître sont bons, d'un mauvais maître, mauvais, comme de mauvaises semences sont mauvais les fruits.

    Syméon le nouveau Théologien

    Chapitres théologiques gnostiques et pratiques, S.C. 51, 1957 ;

    Première série : Chapitres pratiques et théologiques


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  • Chapitres pratiques et théologiques : 47Celui dont les offenses et les injures affligent fortement le cœur, doit reconnaître à ce signe qu'il porte encore dans son sein l'antique serpent. Si donc il garde le silence ou répond avec grande humilité, il affaiblit le serpent et dénoue son étreinte. S'il réplique avec aigreur ou s'il parle avec arrogance il donne force au serpent de verser le venin dans son cœur et de ronger cruellement son intérieur ; ainsi le serpent se fortifie de jour en jour et dévore avec tout effort de redressement la force de sa pauvre âme ; dès lors l'homme vit pour le péché mais il est tout à fait mort à la justice.

    Syméon le nouveau Théologien

    Chapitres théologiques gnostiques et pratiques, S.C. 51, 1957 ;

    Première série : Chapitres pratiques et théologiques


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